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OCTOBRE - DÉCEMBRE 2015

Après la loi ALUR de mars 2014, plusieurs décrets ont été publiés pour son application. Le nouveau contrat type de syndic a ainsi été dévoilé fin mars 2015, il est entré en vigueur au 1er juillet. Au 1er août, ce fut le tour de deux mesures phares pour les propriétaires bailleurs : le nouveau contrat type de location et les modalités d’encadrement des loyers à Paris.
Début août, la loi Macron pour la croissance et l’activité a clarifié plusieurs dispositions de la loi ALUR, et en particulier celle qui concerne la mise en concurrence du syndic.
Mi-août, le Conseil constitutionnel a validé la loi de transition énergétique qui prévoit notamment un vote à la majorité simple de l’article 24 pour les travaux de rénovation énergétique de la copropriété.
Les copropriétaires souhaitant vendre leur bien apprécieront la dernière mesure entrée en vigueur le 29 août car elle simplifie les modalités d’information de l’acquéreur au moment de la promesse de vente.
Nous vous proposons de faire le point sur ces nouveautés qui vous ont peut-être échappé si le Journal officiel n’était pas votre lecture de vacances !


Le point sur les travaux de la copropriété

Dans le contexte actuel de crise économique persistante et de forte augmentation de certaines charges, la problématique des travaux est un enjeu important pour la copropriété. Les copropriétaires ont parfois du mal à accepter de s’engager dans des projets de travaux dont ils ne perçoivent souvent que l’aspect financier.
Une bonne connaissance de l’immeuble est indispensable pour appréhender les travaux nécessaires à la réduction des consommations d’énergie ou à la conservation du bâtiment car elle permet d’établir les priorités, de mobiliser les aides éventuelles et d’organiser les financements complémentaires.


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De la loi ALUR à la loi Macron

Certaines mesures de la loi Macron sur la croissance et l’activité modifient des dispositions de la loi ALUR. C’est le cas notamment pour la mise en concurrence des contrats de syndic par le conseil syndical avant la tenue de l’assemblée générale appelée à se prononcer sur la désignation d’un syndic. Cette mise en concurrence ne se fera que tous les trois ans. Cependant, l’assemblée générale précédente pourra décider d’y déroger par un vote à la majorité de l’article 25. Cette question devra obligatoirement être inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale concernée. Ce changement entre en vigueur le 6 novembre 2015.

Une autre modification concerne les transactions dans l’ancien : l’acheteur dispose désormais d’un délai de rétractation de 10 jours au lieu de 7 jours auparavant.
Par ailleurs, le préavis réduit d’un mois dont bénéficie le locataire dans les zones tendues concerne maintenant tous les baux, même signés avant le 27 mars 2014 et reconduits tacitement.

Simplification des transactions immobilières

Une ordonnance entrée en vigueur le 29 août 2015 simplifie les dispositions de la loi ALUR concernant l’information de l’acquéreur d’un bien immobilier au stade de la promesse de vente.

Les informations et documents à transmettre à l’acquéreur ne devront plus obligatoirement être annexés à la promesse de vente sous forme papier : ils pourront être remis à l’acquéreur en amont de la signature de la promesse et transmis sur tout support et tout moyen, y compris sous forme dématérialisée.
Les informations financières de la copropriété seront ciblées sur les seuls éléments utiles pour l’acquéreur et l’établissement des éléments nécessaires à cette information sera simplifié.
• Les éléments financiers (montant des charges payées par le vendeur, état global des impayés de charges de la copropriété) sont arrêtés à la date de clôture des comptes de l’exercice comptable et correspondent à ceux qui sont soumis à l’approbation de l’AG précédant la vente.
• L’information relative aux sommes dues par le vendeur au syndicat n’est plus exigée.
• En revanche, l’obligation de remise des PV d’AG est renforcée et leur transmission ne dépend plus de la bonne volonté du vendeur.
• La superficie « loi Carrez » est obligatoirement indiquée dans la promesse, mais il n’est plus exigé de transmettre à l’acheteur l’attestation de superficie « loi Carrez ».
• A compter du 1er janvier 2017, seront remises à l’acquéreur les conclusions du diagnostic technique global « DTG » (au lieu de la totalité du DTG et du plan pluriannuel de travaux).
Enfin, une adaptation est prévue lorsque l’acquéreur est déjà propriétaire dans la même copropriété et l’information est allégée en cas de vente de lots secondaires (places de parking, caves, débarras, etc.).

N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour toute information ou conseil nécessaire à la réussite de vos projets immobiliers.

TABLEAU DE BORD DE L’INVESTISSEUR

IRL (Indice de références des loyers)

3ème trimestre 2014 125,24
4ème trimestre 2014 125,29
1er trimestre 2015 125,19
2ème trimestre 2015 125,25

 

ILC (Indice des loyers commerciaux)

2ème trimestre 2014 108,50
3ème trimestre 2014 108,52
4ème trimestre 2014 108,47
1er trimestre 2015 108,32

 

ILAT (Indice des loyers des activités tertiaires)

2ème trimestre 2014 107,44
3ème trimestre 2014 107,62
4ème trimestre 2014 107,80
1er trimestre 2015 107,69

 

 

L’encadrement des loyers à Paris

Depuis le 1er août, les modalités d’encadrement des loyers prévues par la loi ALUR sont entrées en vigueur à Paris intra muros. A la signature d'un nouveau bail ou lors du renouvellement du bail, le loyer d'un logement ne doit pas dépasser de 20 % un loyer de référence fixé par arrêté préfectoral, ni lui être inférieur de 30 %.

Un loyer de référence fixé par le Préfet
L'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap) a tout d’abord établi une cartographie en 14 secteurs aux niveaux de loyers homogènes. Le loyer de référence a été arrêté par le Préfet sur la base des données produites par l’Olap et pour chaque catégorie de logements selon le type de location (nue ou meublée), le nombre de pièces et la période de construction.

La possibilité d’un complément de loyer
La loi prévoit la possibilité d’appliquer un complément de loyer aux logements présentant des qualités particulières de localisation ou de confort par rapport aux logements de la même catégorie situés dans le même secteur géographique.

Une expérimentation progressive
L’encadrement des loyers sera appliqué de manière progressive, sur les différents territoires concernés. Lille dispose d’un observatoire local depuis mars 2015, Grenoble est également volontaire.
Dans les autres agglomérations qui connaissent une forte tension du marché locatif, le décret de 2012 encadrant la hausse des loyers lors d’une relocation ou lors d’un renouvellement du bail est désormais obligatoire et reconduit annuellement.

 

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