Vos travaux privatifs

« Les parties privatives sont la propriété exclusive de chaque copropriétaire » (article 2 de la loi de 1965). En clair, vous y êtes seul maître à bord, à condition de ne jamais oublier que vous êtes en copropriété et de « ne pas porter atteinte aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l’immeuble ». Avant de réaliser des travaux, il est prudent de vous plonger dans la lecture du règlement de copropriété. N’hésitez pas à consulter votre syndic car si vos travaux nécessitent une approbation de l’assemblée générale, votre demande devra figurer à l’ordre du jour.

Liberté pour vos petits travaux

Vous pouvez librement remplacer le papier peint par du tissu mural, changer les portes intérieures, remplacer la baignoire par une douche et même abattre une cloison intérieure à condition qu’il ne s’agisse pas d’un mur porteur.
Cette liberté ne vous dispense pas de quelques précautions : par exemple, ne percez pas le sol si vous avez un plancher chauffant, n’oubliez pas de prévoir la pause d’un isolant phonique si vous remplacez la moquette par du parquet ou du carrelage...

Travaux d’entretien, pour la tranquillité

En quelques semaines, une fuite, même minime, peut causer des infiltrations et endommager le mur mitoyen ou le plafond du dessous. En quelques minutes, un court-circuit électrique déclenche un incendie et la fumée envahit le palier et la cage d’escaliers. Les sinistres dans les parties privatives ont souvent des conséquences coûteuses dans les parties communes, et une incidence sur la prime d’assurance. Il est donc de votre devoir de copropriétaire de veiller au bon entretien de votre bien en procédant régulièrement aux travaux nécessaires.

Autorisation préalable pour vos gros travaux

Dès que vos travaux affectent les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, ils doivent être autorisés par l’assemblée générale des copropriétaires. Tel sera le cas par exemple pour fermer une loggia ou un emplacement de parking, pour remplacer les radiateurs d’un chauffage collectif ou poser une antenne. Vous pouvez transformer votre grenier sous les toits en pièce habitable, à moins que le règlement de copropriété ne l’interdise expressément, mais vous devrez obtenir l’approbation de l’assemblée générale à la majorité de l’article 25 pour installer une fenêtre de toit. Ce changement d’affectation du lot pourra également entraîner une modification de la répartition des charges par l’assemblée générale.

 
 

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