Comment optimiser votre déficit foncier ?

Le régime réel d’imposition permet la déduction de la quasi-totalité des charges se rapportant à la gestion et à l’entretien du bien loué. Vous pouvez également déduire les dépenses de travaux et les charges financières, mais aussi reporter les éventuels déficits sur les années suivantes. Ces avantages sont à prendre en compte dans vos choix d’investissements locatifs car l’acquisition d’un bien à rénover pourra, le cas échéant, alléger votre fiscalité et booster la rentabilité de votre patrimoine.

La déduction des travaux et charges financières
Outre les dépenses liées à la gestion de votre bien locatif, vous pouvez déduire les dépenses d’entretien et de réparation ainsi que certaines dépenses d’amélioration, notamment les travaux de rénovation énergétique. En revanche, les autres travaux, d’agrandissement, de construction ou de reconstruction ne sont pas déductibles. Vous pouvez également déduire les intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition, la construction, la réparation et l’amélioration du bien mis en location.

L’imputation du déficit foncier
L’administration fiscale distingue le déficit généré par les intérêts d’emprunt et celui qui résulte des autres dépenses déductibles. Le revenu brut est d’abord réputé compenser les intérêts d’emprunt. En cas de déficit, il est déductible uniquement de vos revenus fonciers des 10 années suivantes et ne peut s’imputer sur votre revenu global.
Les autres dépenses déductibles pourront l’être de votre revenu global dans la limite de 10 700 euros. Si votre revenu global est insuffisant, vous pourrez reporter le solde sur votre revenu global des six années suivantes. La part du déficit qui excède les 10 700 euros sera déductible uniquement de vos revenus fonciers des dix prochaines années.
L’imputation d’un déficit foncier n’est pas prise en compte pour le plafonnement des avantages fiscaux. Cependant, l’imputation du déficit est sans effet sur les prélèvements sociaux.

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